Dominique Strauss Kahn (PS) : "François Bayrou n'est qu'une illusion pour le changement. Il est majoritairement, historiquement, idéologiquement un homme de droite et donc un adversaire pour les socialistes. Il n'y a pas d'alliance à faire avec François Bayrou. Je ne suis pas pour un accord".
- Laurent Fabius (PS) : "Il faut appuyer sur nos points forts de gauche et il faut que nous disions clairement que nous avons en face de nous deux adversaires de droite, Nicolas Sarkozy et François Bayrou. Le Parti socialiste est un parti de gauche et François Bayrou est un homme de droite".
- Arnaud Montebourg (PS) à propos de M. Bayrou : "S'il est en face de Ségolène Royal, il s'appuira sur les voix de droite pour combattre Ségolène Royal et s'il est en face de Nicolas Sarkozy, il espère s'appuyer sur les voix de gauche pour combattre" le candidat UMP. "C'est la définition même de l'opportunisme".
- Jean-François Copé (UMP) à propos de M. Bayrou : "Il mène une campagne très marrante. Il a juste un problème, il baigne dans une ambiguïté absolument invraisemblable".
- François Bayrou (UDF) : "Je pense qu'il y a une confrontation nette de projet de société entre Nicolas Sarkozy et moi. Alors qu'il n'y a pas cette confrontation entre Ségolène Royal et moi, ne serait-ce que parce que je ne perçois pas son projet de société."
- Jack Lang (PS) : "Je ne vois pas comment M. Bayrou pourrait, sauf vraie métamorphose, tel Paul Claudel dans Notre-Dame, être saisi par le programme socialiste" et "par un tressaillement ou un éclair avoir la révélation que les thèses socialistes sont les meilleures pour la France".
- Julien Dray, porte-parole de Mme Royal, à propos de l'extrême gauche : "Les socialistes, c'est la tête à claque idéale, surtout pour les gauchistes". "Il y a une gauche qui a le sens de la responsabilité, et il y en a une autre qui a le sens du témoignage historique."
- José Bové, candidat altermondialiste : "Je ne crois pas à l'ordre juste" de Mme Royal. "Ordre et juste sont deux mots qui ne vont pas ensemble. On est dans une logique pour draguer à droite".
- François Rebsamen, co-directeur de campagne de Mme Royal : "Vous avez d'une côté le candidat de la confrontation (Nicolas Sarkozy), de l'autre le candidat de l'immobilisme, de la confusion qui ne fait pas de propositions (François Bayrou)".
- Gilles de Robien (UDF), à propos du conseil des ministres : "C'est extrêmement émouvant et, depuis la déclaration (de Jacques Chirac) dimanche, je vous assure que nous avons effectivement des grands sentiments de respectueuse amitié et d'affection pour le président, encore plus."
- François Fillon, conseiller politique de M. Sarkozy, à propos des 500 parrainages de Jean-Marie Le Pen : "L'UMP n'a pas donné de coup de pouce. L'UMP a conservé ses signatures pour son candidat."