Eric Besson, le "Monsieur chiffrage" du PS qui avait violemment claqué la porte du parti il y a quelques semaines, enfonce méchamment le clou. Je dirais même qu'il crucifie Ségolène Royal.
Dans son livre "Qui connaît Madame Royal ?" à paraître le 20 mars, il fustige la candidate socialiste, coupable à ses yeux de "populisme et de démagogie".
Mais ce dernier, qui règle manifestement ses comptes, il pousse le bouchon plus loin "Je pense en conscience que Ségolène Royal ne doit pas devenir présidente de la République. Je ne le souhaite pas pour mon pays. Je le redoute pour mes enfants." Bon alors, dont acte.
On est un peu surpris par la violence extrême de l'attaque, la phénoménale virulence des propos tenus à l'encontre de Ségolène Royal et de ses proches. D'autant plus que cette "vengeance à la tronçonneuse" vient pour ainsi dire de l'intérieur (pas du ministère, bien sûr).
Rappelons aussi qu'un certain Claude Allère qui l'a "pratiquée" (sans mauvais jeu de mots) quand il était ministre de l'Education, a récemment déclaré qu'il ne voterait pas pour elle en raison d'un "désaccord théorique".
Et puis si quelqu'un sait où se planquent Fabius, Strauss-Kahn, Jospin et tous les autres éléphants du PS, faudra penser à leur demander pourquoi on ne les entend pas barrir en ce moment... Il ne veulent peut-être pas être vus avec elle.